crash

Bon courage pour tout.
Occupe-Toi de toi, tu le vaux bien.
Moi je vais rentrer à nouveau dans les ordres (donner des ordres à autrui pour que ne règne pas le désordre) et cette occupation me prend un bon plein temps.
J'aimerais prendre soin de moi et je vais essayer dans les moments où je suis seule, c'est-à-dire les matinées et les début d'après -midi des journées scolaires.
A plus tard, j'espère que ton PC ne te lâchera ni avant, ni après.

Avant que nous ne soyons séparés pour quelques temps, je voudrais te raconter une de ces choses qui n'arrivent qu'à moi.
c'est la fête chez moi et ce soir il y avait un feu d'artifice auquel je comptais me rendre, tu sais comme je les aime ces splendeurs éphémères étincelantes et pétaradantes. Mais aujourd'hui il fait frais et je me suis fatiguée quelques heures plus tôt d'être au rendez-vous d'une fanfare qui n'est jamais venue et peinée d'avoir croisé mon premier petit copain de l'école primaire qui n'a pas l'air d'être dans sa meilleure forme. Ah vieillesse! Alors je suis rentrée me réchauffer d'un bol de soupe et j'ai enfilé mon pyjama et ma robe de chambre pour m'installer devant un vieux film guimauve: "you've got a mail" (vous avez un message). Je n'ai même pas été capable de le suivre sans m'endormir et je m'apprétais à visionner les scènes que j'avais loupées lorsque j'entendis les premières salves du feu d'artifice. J'ai couru au grenier et je suis montée sur le toit, en mules et en vêtements de nuit dans l'espoir d'apercevoir quelques fumées et lueurs du spectacle; et sais-tu bien? Je l'ai vu! Assez haut perchée, seuls les fontaines et les feux de Bengale m'ont échapé. Les immenses fleurs multicolores éclataient derrière le clocher néogothique pour me gratifier d'un magnifique son et lumière. Mieux, à des dizaines de kilomètres vers l'ouest dont il arrivait subitement du nouveau, des gerbes colorées comme en écho d'une autre fête votive dans la vallée!
J'ai apprécié le moment et l'heure, les circonstances et mon insolente chance, et j'ai voulu t'en conter un mot.
Voilà je referme ma lucarne, ma vie ressemble à un ou des contes, mais c'est la pure vérité et son incroyable chance. Je suis heureuse d'en partager des bribes avec un ami.
Bizzzzzz
Bzzzzzz disait l'abeille en retournant à sa ruche.

C'est une belle histoire.
Habitant non loin du château de Versailles, j'ai la chance c'être interpellé par le bruit des explosions et peux voir de mon balcon les feux d'artifice, surtout l'été.
Je crains d'être un peu plus blasé que toi et d'y prendre moins e plaisir...

Je ne suis jamais blasée de ces occasions fortuites de me retrouver sur le toit de la maison (pas une terrasse mais une pente de tuiles) le faire brusquement à minuit dans l'obscurité et en mules d'appartement sans penser au danger de l'humidité donc de la glissade fatale pour jouir d'un embrasement aussi rapide qu'éphémère voilà qui n'est pas habituel, d'où une certaine magie délirante. J'aimerais pouvoir continuer à vivre et tels moments improbables et continuer à en partager le lyrisme (et le comique aussi) avec des personnes comme toi. Ces petits moments insolites subliment l'ordinaire et tissent la complicité amicale. Merci d'avoir apprécié.
Arrêt sur image
Allez c'est reparti pour un tour! Pour une année où une vie!